Lorsque l’on prépare un voyage, l’assurance peut sembler être un détail parmi tant d’autres. Pourtant, elle est essentielle pour partir l’esprit tranquille. L’assureur Chapka se distingue comme un acteur majeur de l’assurance voyage, offrant des solutions complètes et adaptées à tous les types de voyageurs, que vous soyez globe-trotter aguerri, expatrié ou vacancier occasionnel. Partenaire de Visamundi depuis 2019, nous sommes allés à la rencontre de Yann Richard, son Directeur Commercial…
Peux-tu te présenter en quelques mots, ainsi que Chapka et sa mission principale ?
Yann Richard, je suis Directeur Commercial de Chapka depuis 4 ans. Pour la petite anecdote, j’ai rejoint Chapka le lundi 16 mars 2020, veille du premier confinement… après un long passage dans le monde du tourisme (Club Med en France et à l’étranger, Asia…).
Aujourd’hui, nous sommes 52 personnes chez Chapka, toutes basées à Paris. Nous sommes un courtier en assurance créé il y a 22 ans, en avril 2002 par Geoffroy Bonnet-Eymard le patron qui est toujours là. La boîte a été rachetée il y a 5 ans maintenant, en 2019 par un courtier américain qui s’appelle AON, qui ne fait pas seulement du voyage, qui fait plein d’autres types d’assurance : ça va du dommage à des trains de la SNCF, au hangar de Lidl, à la station spatiale, au satellite de Monsieur Musk et à un grand nombre d’entreprises, que ce soit pour des couvertures de dommages, des couvertures mutuelles et prévoyance pour les salariés, la protection cyber notamment pour les start-ups très impliquées dans le domaine d’Internet. On assure des dommages pour des hôtels par exemple, en lien avec le tourisme, et Chapka s’occupe vraiment de la partie tourisme. Là on fournit des assurances, principalement des assurances voyage : annulation pour couvrir le risque avant le voyage et assistance pour couvrir le risque pendant le voyage, mais j’y reviendrai puisque c’est ce qui nous unit avec Visamundi. On a aussi des assurances professionnelles c’est-à-dire la responsabilité civile pour les professionnels, la garantie financière, la responsabilité civile des mandataires sociaux qui sont des garanties dont peuvent avoir besoin les entreprises.
50 salariés, 1 million 200 000 assurés, et la particularité de Chapka c’est qu’effectivement tous nos collaborateurs sont basés ici : le service client, qui répond aux clients par téléphone ou par email, est basé ici, le service sinistre également quand le client a un sinistre en annulation ou besoin d’une assistance bagage par exemple, c’est géré par nous ici… Ce qui fait que nous avons une très bonne réactivité.
Comment est né le partenariat entre Chapka et Visamundi ?
De mémoire, nous avons échangé pour la première fois avant l’édition 2019 de l’IFTM Top Resa, où nous nous étions rencontrés. Visamundi souhaitait ajouter le produit assurance à son service visa pour ses voyageurs. On a commencé à travailler en affiliation, et aujourd’hui, nous sommes en tunnel de vente.
En quoi ce partenariat est-il bénéfique pour les voyageurs ?
Je pense qu’il y a plusieurs éléments. D’abord on a une expertise : vous, vous avez l’expertise voyageurs, nous on a l’expertise produit, donc on est capables de mettre en place des produits spécifiques, par exemple le produit Cap Assistance Visa pour permettre aux voyageurs d’avoir une attestation de visa quand ils vont demander leur assurance. Deuxième chose, l’aspect informatique. Nous on est très forts en informatique et je pense qu’on apporte cette fluidité aux clients de Visamundi. On apporte aussi une certaine sécurité, c’est-à-dire qu’on apporte une marque d’assureur, on apporte un système qui est hyper fluide en termes informatique et donc le client qui vient chez Visamundi va avoir son visa d’un côté, et va avoir son attestation d’assurance de l’autre, et dans un même package. Ensuite, des outils efficaces, c’est la base mais c’est important de le redire. Le transfert des données est également un élément extrêmement important.
Chez Chapka, avez-vous d’autres ambitions sur le moyen/long terme concernant votre partenariat avec Visamundi ?
Cela peut être le Produit Visa Schengen, et le produit entreprise avec le Cap Mission et le Cap Mission Tempo !
Le Visa Schengen, il y a un trafic important, un vrai business qui se fait. Maintenant, si on pouvait avoir un partenaire qui a la capacité de vendre sur des pays hors Schengen ce type de produit-là, clairement c’est une ambition que l’on voudrait mettre en place. Et il y a un vrai enjeu pour vous et pour nous d’aller chercher encore plus de volumétrie par ce biais. Il y a aussi l’aspect humain ! Il y a une bonne connexion et je pense qu’il y a des choses à faire, on s’est dit qu’il y avait probablement des actions à écrire ensemble en B2C et en B2B.
Quelle est selon toi la valeur ajoutée de Visamundi ?
Pour moi, il y a plusieurs points : tout d’abord le dynamisme commercial. Ensuite je pense que vous avez une vraie expertise en visas et c’est complémentaire de notre expertise en assurance, donc là-dessus on se retrouve. Les outils également, c’est quelque chose sur laquelle on se retrouve. Et j’ai le sentiment que la sécurité est également un point important chez vous. Tout cela fait partie des valeurs que l’on partage.
Quelle est la vision de Chapka sur ces 5 prochaines années, dans un secteur touristique en constante évolution ?
Sur 5 ans c’est compliqué, puis on a eu ces 4 dernières années Covid… on sait que l’on est toujours entre 2 crises, ça c’est quelque chose que j’ai en vision depuis le 11 septembre 2001. Je suis dans le tourisme depuis 1987, il y a eu la guerre du Golf en 90-91, il y a eu quelques événements phénomènes, et puis il y a eu 2001. 2001 c’est vraiment pour reprendre le titre du bouquin d’Alexandre Adler “Le jour où j’ai vu le monde changer”. On l’a vu changer déjà par la masse de l’événement, la masse médiatique de l’événement, et depuis, derrière on a toujours des crises. Alors non pas qu’il n’y avait pas de crise avant mais aujourd’hui elles sont beaucoup plus médiatisées avec les chaînes d’informations et les réseaux sociaux, ça a eu une amplification de toutes les crises qui fait qu’une crise qui passait sous le radar il y a 25 ans ne peut plus passer sous le radar maintenant. Là maintenant, la moindre crise a une amplification ce qui fait que ça a un impact sur les voyageurs, et ce qui nous oblige à avoir une agilité. Cette évolution fait qu’on va avancer par effets de montagnes russes, ça c’est un premier élément.
Deuxième élément, il y a l’inflation galopante et le voyage qui était un luxe, puis qui s’est démocratisé avec les charters, va redevenir un luxe, ça c’est une évidence. Même si il y a 60 ans le voyage n’était pas aussi essentiel que maintenant, globalement ça va encore agrandir la fracture entre les gens privilégiés dont nous faisons partie parce qu’on a un job, un toit, parce qu’on est en bonne santé et qu’on voyage, et une partie de la population qui n’a pas les moyens de voyager… donc ça va créer des éléments de stress mais globalement le secteur touristique va évoluer.
Est-ce que l’impact “vert”, écologique, va être pris en compte ? Je pense que oui, par la jeune génération. Nous on le voit en interne : “je prends plus le train que l’avion”, “je viens au bureau en vélo ou à pied”… ça va avoir un impact et de la même manière, toutes ces destinations instagrammables, ça existera toujours mais je pense qu’il va y avoir une tendance à sortir des sentiers battus. Les grosses boîtes, il y en aura toujours (comme TUI par exemple), les croisiéristes ça fonctionnera aussi, puis à côté il y aura plein de petites structures qui vont se développer pour du tourisme local, du tourisme respectueux des populations. L’aérien : il ne s’est jamais vendu autant d’avion, il y a jamais eu autant de carnets de commandes chez Airbus. Voilà je pense que le tourisme va continuer à évoluer et c’est devenu un vecteur de changement, de développement économique, de rapprochement des populations et ça amène du business et des rentrées économiques dans les pays (Côte d’Ivoire, Cameroun, etc.).
Et l’impact de tout cela sur Chapka, comment penses-tu qu’il sera formalisé ?
La première chose, c’est que depuis 4 ans les clients ont pris conscience qu’il fallait une assurance, très clairement. La jeune génération voyage beaucoup plus en sortie d’études, en année de césure. Et puis moi je connais des gens qui ont passé 40 ans dans une boîte, mais maintenant on y reste entre 3 et 4 ans, puis on bouge 3 mois en voyage. On y reste 5 ans, puis on bouge 6 mois en congés sans solde.
Quel va être l’impact du télétravail* à long terme ? Je ne sais pas. Je vois des gens qui s’éclatent en télétravail et j’en vois d’autres qui ont besoin de collégialité, qui ont besoin de se retrouver. Mais tu vois on parlait de l’échange humain dans les voyages, je pense que dans les relations commerciales, le téléphone, les emails, les échanges vidéos c’est très bien, mais il y a un moment où il y a besoin de se poser autour d’une table, autour d’un bon déj, pour partager, pour échanger, pour créer du lien… ça c’est hyper important.
Merci Yann. Quelque chose à rajouter ?
De toute façon, les voyageurs vont avoir besoin de visas ! Parce que même si en Europe on a plus besoin de visa, il y a pas mal de pays où il en faut donc le modèle économique est là. Et il y a pas mal de choses que l’on peut faire ensemble, on a déjà écrit les premières pages, on va maintenant passer à des chapitres différents pour augmenter tout cela, et il n’y a aucune raison que cela ne fonctionne pas !
*Chapka propose un Produit télétravail à l’étranger, le Cap Tempo Expat, que Visamundi met en avant dans son service Nomamundi.
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