Costa Rica / Honduras : visa et réciprocité sur l’autel de la sécurité

Le gouvernement du Costa Rica a pris la décision d’imposer le visa pour les voyageurs honduriens. Cette décision a été mise en vigueur dès ce mardi, évoquant des raisons de sécurité. Le ministre de la Sécurité du Costa Rica, Mario Zamora, a déclaré aux journalistes que cette mesure avait été adoptée “pour des raisons de sécurité”.

Une réponse à l’augmentation des groupes criminels

Le ministre costaricien des Affaires étrangères a informé son homologue hondurien que cette nouvelle exigence de visa était une réponse à une augmentation des groupes criminels dans la ville côtière de Limon et à l’arrivée de criminels honduriens. D’après Enrique Reina, le ministre hondurien des Affaires étrangères, cette mesure a été prise afin de lutter contre cette montée de l’insécurité.

Le Honduras réplique avec le principe de réciprocité

Quelques heures seulement après la mise en place de cette mesure par le Costa Rica, le Honduras a également imposé une exigence similaire basée sur le principe de réciprocité. Désormais, les ressortissants costariciens doivent également obtenir un visa pour voyager au Honduras. Cette réponse rapide montre combien la situation est préoccupante pour les deux pays et soulève de sérieuses questions en matière de sécurité.

Les conséquences pour les voyageurs

Avec ces nouvelles exigences de visa, les voyageurs des deux nationalités devront s’organiser en conséquence et satisfaire aux exigences documentaires pour pouvoir se rendre dans l’autre pays. Il pourrait y avoir des retards potentiels dans le déplacement entre les deux pays, surtout pendant les premières semaines suivant la mise en œuvre de ces mesures.

Les autres impacts possibles

Au-delà des effets sur les voyageurs individuels, les relations entre les deux nations pourraient être touchées par ces nouvelles exigences de visa. Les échanges commerciaux, culturels et touristiques pourraient ralentir ou même souffrir à court terme, jusqu’à ce que les autorités trouvent une solution plus pérenne pour résoudre les problèmes de sécurité.