L’Union Européenne a récemment proposé un accord permettant aux jeunes européens et britanniques de vivre, travailler et voyager plus facilement entre l’UE et le Royaume-Uni.
Cependant, les autorités britanniques ont rejeté cette offre, privant ainsi leurs ressortissants d’une opportunité unique d’enrichissement personnel et professionnel au sein du bloc.
Renforcer les liens culturels et professionnels entre les deux territoires
Le but de cette proposition était principalement d’offrir aux jeunes âgés de 18 à 30 ans la possibilité de séjourner jusqu’à 4 ans dans leur pays de destination, que ce soit pour travailler, étudier ou simplement découvrir de nouvelles cultures. La Commission Européenne estime que les accords déjà en place entre le Royaume-Uni et d’autres pays tels que la Nouvelle-Zélande sont bénéfiques à la fois pour les citoyens et pour les économies locales.
Un programme destiné à soutenir l’éducation et la recherche
L’accord aurait également pu faciliter les échanges d’étudiants et de chercheurs entre les universités britanniques et celles du reste de l’Europe. Actuellement, les frais de scolarité varient entre 11 400 £ et 38 000 £ par an, ce qui représente un frein important pour les étudiants européens qui souhaitent poursuivre leurs études au Royaume-Uni.
- Les frais de scolarité pourraient être réduits grâce à cet accord
- L’offre d’éducation et de recherche serait élargie pour les jeunes des deux territoires
- Les talents britanniques seraient valorisés au sein du marché commun
Le refus du gouvernement britannique
Malgré ces arguments en faveur de l’accord, le Royaume-Uni a finalement décidé de ne pas y participer. La principale raison invoquée est la volonté de respecter la décision des citoyens britanniques lors du vote sur le Brexit : mettre fin à la libre circulation des personnes entre le Royaume-Uni et l’UE.
Une position soutenue par les principales formations politiques
Aussi bien le parti conservateur au pouvoir que l’opposition travailliste ont rejeté cette proposition. Ils préfèrent chercher à améliorer les relations avec l’Union Européenne dans le cadre défini par les accords en vigueur depuis la sortie du bloc.
Des critiques émanant du milieu universitaire et politique
Anand Menon, professeur de politique européenne, a critiqué les deux principaux partis politiques pour ne pas avoir compris la différence entre la libre circulation des personnes et un programme de mobilité jeunesse limité nécessitant des visas. Selon lui, l’opposition soudaine à cette proposition pourrait être due au risque d’accords bilatéraux entre le Royaume-Uni et certains pays européens tentés par une position eurosceptique.
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