C’est une des promesses du principal parti d’opposition turc de Kemal Kilicdaroglu : permettre aux Turcs de voyager dans l’espace Schengen sans visa. Actuellement, les Turcs doivent demander un long et fastidieux visa Schengen pour le moindre jour en Europe.
Nous arriverons au pouvoir et gagnerons la présidence, et nous ferons de ce pays un endroit où l’on peut respirer librement d’ici un an au plus tard. Dans trois mois, chaque citoyen pourra se rendre en Europe sans visa.
– Kemal Kilicdaroglu
Soucis : personne ne sait comment le Parti Républicain du Peuple, annoncé au coude-à-coude dans l’élection présidentielle du 14 mai prochain avec le président sortant Erdogan, compte s’y prendre pour faire accepter cette proposition à l’Europe et surtout dans des délais aussi courts. S’il annonce des accords avec l’Allemagne, terre d’expatriation d’une partie de la diaspora turque, celle-ci a rapidement infirmé les propos.
En 2016, dans le cadre des efforts demandés à la Turquie pour accepter de nouveau ses ressortissants en situation irrégulière, l’Europe a demandé à la Turquie de respecter 72 critères dans son processus de libéralisation du régime visa, répartis dans 5 catégories : Sécurité des documents, Gestion des flux migratoires, Ordre public et sécurité, Droits fondamentaux et Retour des migrants en situation irrégulière. La Turquie en respecte pour le moment 67 sur les 72, mais l’Allemagne a exclu que les 5 derniers points soient “réglés en 3 mois“. Le pays et l’Europe négocient actuellement un échange d’informations sur les personnes coupables de crimes graves (dont terrorisme), en dehors des discussions sur les visas.
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