Je photographie un lieu interdit lors d’un voyage et me fais prendre : comment réagir ?

Faire du tourisme, c’est l’occasion rêvée de découvrir des monuments et des paysages aussi sublimes que dépaysants, que de nombreux voyageurs aiment immortaliser en les photographiant. Il existe pourtant, dans certains lieux touristiques, des restrictions qui empêchent les visiteurs de se munir de leur téléphone portable, appareil photo, drone ou caméra. Parfois seulement dissuasives, ces mesures peuvent également être punitives pour les personnes qui s’aventurent à photographier des lieux interdits.

Quels lieux touristiques n’ai-je pas le droit de photographier en voyage ?

À travers le monde, le panneau “Interdiction de photographier” est présent devant et à l’intérieur d’un grand nombre de lieux politiques, religieux, voire culturels. À Venise, en Italie, c’est par exemple l’intérieur de la Basilique Saint Marc que les touristes n’ont pas le droit de photographier, afin de préserver la beauté et l’éclat des mosaïques qui décorent ses murs et ses plafonds. À Amsterdam, aux Pays-Bas, il est interdit de prendre des photos au sein du musée Van Gogh, pour apprécier pleinement l’expérience artistique vécue. En réalité, les exemples ne manquent pas.

La photographie aérienne est aussi de plus en plus encadrée, en raison du succès exponentiel des drones. En 2017, le gouvernement français a par exemple publié une liste de lieux qu’il est interdit de photographier par voie aérienne. Cette liste se compose principalement d’installations militaires, en métropole et dans les départements et régions d’outre-mer.

Diverses et variées, les raisons qui motivent l’interdiction de photographier certains lieux touristiques peuvent être particulièrement frustrantes pour les photographes amateurs et professionnels. Or, le plus souvent, seule la diffusion sans autorisation des photographies prises malgré l’interdiction de photographier est répréhensible par la loi. En France, c’est notamment le cas pour les photos représentant la Tour Eiffel illuminée, car l’éclairage du monument est protégé au titre du droit d’auteur. Vous pouvez toujours essayer de convaincre les autorités compétentes, si vous êtes pris(e) sur le fait, que vous comptez garder vos clichés pour vous, mais il est fortement probable que votre argumentaire soit rejeté…

Quelles sont les conséquences si je photographie un lieu interdit en voyage ?

En photographiant un lieu interdit en voyage, vous vous exposez potentiellement à une amende plus ou moins importante. Nous vous conseillons donc de respecter les consignes données dans les lieux que vous visitez, en particulier quand il est demandé aux visiteurs de laisser leurs appareils photo à l’entrée d’un musée, d’un temple, d’une mosquée, etc.

Si vous prenez le risque de photographier un lieu interdit et que vous vous faites prendre par un(e) agent(e) de sécurité, jouez toujours la carte de l’honnêteté et effacez les photos prises pour éviter certaines complications qui, dans quelques pays, pourraient même compromettre la suite de votre séjour.

En voyage, conformez-vous enfin aux usages en vigueur. En Iran par exemple, il est nécessaire de payer un supplément pour avoir le droit à la fois de visiter et de photographier certains jardins ou musées. Sans “pourboire”, vous pourrez pénétrer dans ces lieux, mais vous n’en rapporterez aucun cliché à la maison.

En tant que CEO de Visamundi, je me consacre à faciliter les déplacements internationaux en aidant nos clients à obtenir des visas dans le monde entier. En restant à l'avant-garde des réglementations en constante évolution, je veille à ce que notre agence soit un pilier de confiance dans le domaine des services de visa.

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