La Maison Blanche clarifie la hausse des frais du visa travail H-1B

Le 19 septembre 2025, la Maison Blanche apporte des précisions sur les nouveaux frais de 100 000 dollars appliqués à la délivrance du visa de travail H-1B, une mesure qui suscite une vive inquiétude en Inde et au sein du secteur technologique international. Ce visa, prisé des ingénieurs, informaticiens et scientifiques étrangers, permet aux professionnels hautement qualifiés de travailler dans les entreprises américaines pour une durée initiale de trois ans, renouvelable jusqu’à six ans. Cette proclamation a été signée par Donald Trump, et elle vise à restreindre l’entrée des travailleurs internationaux aux États-Unis, en tant que non-immigrants pour effectuer des services dans des professions spécialisées, et dans le cadre du programme H-1B.

Une augmentation des frais pour les nouveaux visas

La nouvelle réglementation, signée par le président Donald Trump, vise avant tout les nouvelles demandes, et non les renouvellements ou les détenteurs actuels qui se trouvent hors du pays. Les ressortissants indiens, qui représentent trois quarts des bénéficiaires du H-1B, seront directement touchés par cette décision, et beaucoup d’étudiants ou de professionnels ont déjà commencé à revoir leurs projets de mobilité.

“Les frais de 100 000 dollars sont à régler une seule fois, uniquement à la demande initiale de visa”

Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche

Les inquiétudes des entreprises américaines et des travailleurs

Le gouvernement indien a exprimé sa préoccupation quant aux « conséquences humaines » liées à ces frais jugés exorbitants, soulignant les perturbations potentielles pour les familles et les entreprises dépendantes de la mobilité des talents entre les deux pays. La principale association professionnelle indienne, la Nasscom, a également alerté sur l’incertitude générée, s’inquiétant pour la continuité de certains projets technologiques internationaux. Certaines entreprises, telles que JP Morgan, ont conseillé à leurs employés sous visa H-1B de limiter leurs déplacements internationaux jusqu’à la publication de directives plus claires.

Cette initiative s’inscrit dans la politique affirmée par Donald Trump depuis son premier mandat, visant à limiter l’arrivée de travailleurs étrangers et à favoriser l’emploi des citoyens américains. Le ministre du Commerce, Howard Lutnick, insiste sur le caractère dissuasif de la mesure, précisant que « les entreprises qui souhaitent encore recruter à l’international devront non seulement assumer les frais gouvernementaux, mais aussi rémunérer leurs talents étrangers, ce qui devient peu rentable ».

Les géants de la Silicon Valley et plusieurs entrepreneurs – dont Elon Musk – ont pourtant alerté sur le risque de pénurie de compétences, alors que le marché américain ne dispose pas d’une réserve suffisante de main-d’œuvre qualifiée pour répondre aux besoins du secteur. L’année dernière, environ 400 000 visas H-1B ont été délivrés, deux tiers correspondant à des renouvellements.

Le président Donald Trump, a également annoncé, vendredi dernier, la création d’une carte de séjour “dorée” à un million de dollars, en référence à la “carte verte”, qui permet de vivre et travailler aux États-Unis.

Remplissez un dossier de ESTA USA

En tant que chargée de relation client, mes missions sont la gestion et le suivi des demandes de visas. Je reste informée des actualités concernant les nouvelles formalités de voyage ainsi que les spécificités des nouveaux visas.

« »

Laisser un commentaire