Le Ghana prévoit le lancement d’un système de visa électronique d’ici 2026

Le 21 octobre 2025, le ministre des Affaires étrangères, Samuel Okudzeto Ablakwa, a annoncé que le Ghana mettrait en œuvre un système de visa électronique d’ici 2026. L’objectif principal est de simplifier les processus d’entrée pour les professionnels de la technologie, les investisseurs et les voyageurs d’affaires. Cette initiative vise également à positionner le pays comme une destination plus accessible pour le commerce international.

L’annonce de ce plan a été faite lors de la Conférence et Expo sur la Technologie et l’Innovation MOBEX Africa Tech Expo and Innovation Conference 2025 à Accra. M. Ablakwa a décrit le projet d’e-visa comme faisant partie d’efforts plus vastes visant à moderniser les services diplomatiques du Ghana.

Un système de demande de visa électronique

Le système permettra aux demandeurs de remplir leurs demandes de visa en ligne. Cette approche devrait réduire les temps de traitement et, dans de nombreux cas, éviter aux futurs voyageurs de se déplacer en personne aux consulats ou aux ambassades ghanéennes.

En simplifiant les procédures de visa, le gouvernement espère supprimer un obstacle identifié de longue date par les dirigeants d’entreprise, qui complique l’engagement commercial rapide avec les opportunités et les partenaires ghanéens. Le système d’e-visa promet d’éviter les retards liés à la prise de rendez-vous dans les ambassades, au déplacement vers les bureaux consulaires et à l’attente du traitement physique des documents. Les entrepreneurs technologiques pourraient potentiellement obtenir l’approbation de leur visa en quelques jours plutôt qu’en plusieurs semaines, à condition que le système fonctionne comme prévu.

Le système e-Visa du Ghana rejoindra des plateformes similaires déjà opérationnelles dans d’autres régions d’Afrique, notamment au Kenya, en Éthiopie et au Rwanda. Le ministère des Affaires étrangères collabore d’ailleurs avec ses homologues africains pour réduire les obstacles aux services numériques transfrontaliers et permettre la reconnaissance mutuelle des identifiants numériques.

L’e-visa pour développer le commerce international

Le Ghana cherche activement à attirer les investissements étrangers et à renforcer son rôle dans le développement technologique régional. Le pays mise sur sa stratégie de développement économique qui met l’accent sur l’attraction d’investissements directs étrangers dans les secteurs des services, de la technologie et de la fabrication, où la main-d’œuvre éduquée et la gouvernance relativement stable du Ghana offrent des avantages compétitifs. Les procédures actuelles pour obtenir un visa créent des frictions qui pourraient orienter les investisseurs potentiels vers des destinations concurrentes offrant des processus d’entrée plus simples.

Focus sur l’innovation et le numérique

Le ministre a souligné que d’autres initiatives numériques étaient en cours au ministère des Affaires étrangères. Celles-ci comprennent des services consulaires en ligne pour les Ghanéens vivant à l’étranger et des engagements diplomatiques à distance, conçus pour étendre la portée du ministère tout en maîtrisant les coûts opérationnels. Ces mesures reconnaissent que les modèles traditionnels de prestation de services diplomatiques, fondés sur la présence physique et la documentation papier, peinent de plus en plus à répondre aux besoins des environnements commerciaux rapides et des populations mobiles à l’échelle mondiale.

M. Ablakwa a insisté sur l’importance pour l’Afrique de saisir les opportunités offertes par la technologie et de tirer parti de la numérisation pour la transformation. Il a notamment mentionné que des initiatives telles que la Zone de libre-échange continentale africaine dépendront d’une connectivité numérique robuste pour réaliser leur potentiel en matière de facilitation du commerce transfrontalier.

Un projet e-visa en cours de développement

Cependant, la mise en œuvre réussie de ce système nécessitera de relever plusieurs défis techniques et opérationnels qui ont compliqué des projets similaires ailleurs. Le ministère devra notamment garantir la sécurité du système pour protéger les données des demandeurs, maintenir une connectivité fiable pour les utilisateurs dans différentes régions, former le personnel consulaire aux nouvelles procédures et intégrer la plateforme aux bases de données d’immigration existantes.

L’efficacité du système dépendra également d’une communication claire concernant les exigences, de procédures de traitement transparentes et de prises de décision cohérentes afin d’assurer la confiance des demandeurs dans l’intégrité du système.

L’échéance de 2026 accorde au ministère environ 14 mois pour concevoir, tester et déployer le système d’e-visa, tout en formant le personnel et en communiquant les changements aux utilisateurs potentiels. Pour les missions diplomatiques à l’étranger, ce passage à l’e-visa pourrait potentiellement réduire la charge de travail consulaire liée au traitement des visas.

En tant que chargée de relation client, mes missions sont la gestion et le suivi des demandes de visas. Je reste informée des actualités concernant les nouvelles formalités de voyage ainsi que les spécificités des nouveaux visas.

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