Le Koweït vient de mettre son système de visa électronique en pause, et ce, sans crier gare. Une décision qui surprrend les globe-trotters habitués à préparer leur voyage d’un simple clic. Fini le confort du visa en ligne, place à une parenthèse rétro où le tampon à l’ancienne reprend ses droits.
Un système en maintenance, des voyageurs dans l’expectative
Le gouvernement koweïtien a décidé de couper le robinet de son service e-Visa, laissant dans le flou les futurs visiteurs. Motif invoqué ? Une mise à jour du système pour le rendre plus performant. Mais attention, pas de panique ! Si le portail evisa.moi.gov.kw affiche complet, les portes du pays ne sont pas pour autant hermétiquement closes.
Cette pause numérique, dont la durée reste un mystère, vise à doper les performances d’un système qui commençait à montrer des signes de fatigue. L’objectif ? Offrir aux voyageurs une expérience digitale digne du 21e siècle. Mais en attendant, c’est retour aux fondamentaux pour les candidats au voyage.
Le visa à l’arrivée, bouée de sauvetage pour 53 nationalités
Heureusement, le Koweït n’a pas complètement fermé les vannes. Pour 53 pays, dont la France, le Canada et les États-Unis, le visa à l’arrivée lancé en 2021 reste une option viable :
Allemagne, Andorre, Australie, Autriche, Belgique, Bhoutan, Brunei, Bulgarie, Cambodge, Canada, Chypre, Corée du Sud, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Géorgie, Hong Kong, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Japon, Laos, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malaisie, Malte, Monaco, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Saint-Marin, Serbie, Singapour, Slovaquie, Slovénie, Suisse, Suède, Tchéquie, Turquie, Ukraine, Vatican et USA.
Les chanceux ressortissants de ces pays pourront toujours débarquer à l’aéroport international de Koweït City et obtenir leur sésame sur place. Une solution de repli qui évite aux voyageurs de se retrouver le bec dans l’eau à la frontière.
Dans les coulisses du visa à l’arrivée
Mais attention, qui dit visa à l’arrivée, dit aussi préparation en amont. Voici le b.a.-ba pour ne pas se faire refouler :
- Un passeport valide au moins six mois après la date d’entrée au Koweït (autant dire qu’il faut avoir de la marge)
- Un billet retour ou de continuation (histoire de prouver qu’on ne compte pas s’incruster)
- 3 dinars koweïtiens en poche pour les frais de visa (3 €)
Et n’oubliez pas de noter l’adresse de votre hébergement, on vous la demandera au comptoir des visas.
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