Le gouvernement sri-lankais a récemment annoncé son intention d’introduire un programme d’exemption de visa pour les touristes de 38 pays. Cependant, la mise en œuvre de cette mesure s’avère plus complexe que prévu, nécessitant une approbation parlementaire avant de pouvoir entrer en vigueur.
Le contexte de l’annonce et les obstacles à sa mise en œuvre
Le ministre des Affaires étrangères du Sri Lanka, Ali Sabry, avait initialement déclaré que le Cabinet avait autorisé le Président à mettre en place un accès sans visa pour 38 nationalités avec effet immédiat. Cette annonce faisait suite à une décision antérieure d’offrir des visas gratuits de 30 jours à partir du 1er octobre 2024 pour une période de 6 mois aux citoyens de 35 pays.
Malgré cette annonce initiale suggérant une mise en œuvre immédiate, le ministre de la Sécurité publique, Tiran Alles, a clarifié que le programme ne pouvait pas être lancé sans l’approbation du Parlement. Cette révélation souligne la complexité des processus législatifs et administratifs nécessaires pour modifier les politiques d’immigration d’un pays.
Le ministre Alles a expliqué qu’une nouvelle publication officielle pour mettre en œuvre le changement nécessite l’approbation parlementaire. Ce processus est essentiel pour garantir la légalité et la légitimité de toute modification des politiques d’immigration du pays.
Calendrier incertain et impact sur l’industrie du tourisme
Il n’y aura pas de réunion du Parlement sri lankais avant l’élection présidentielle du 21 septembre. Ce contexte crée une incertitude quant à la date précise à laquelle le programme pourrait être mis en place.
L’industrie touristique du Sri Lanka s’est plainte des délais élevés dont font l’objet les voyageurs à leur arrivée dans le pays. En avril, une société étrangère a été mise en place pour fournir des visas à l’arrivée, mais cela a engendré des problèmes considérables, les voyageurs devant passer des heures à l’immigration avant d’être autorisés à entrer dans le pays.
En attendant que le nouveau système soit approuvé par le Parlement et mis en œuvre, le ministre Alles a annoncé que le nombre de guichets à l’aéroport a été augmenté afin de diminuer les délais. Toutefois, le rétablissement du système précédent demande du temps.
Il incombe désormais au gouvernement sri-lankais de préparer une proposition approfondie au Parlement. Il est probable que ce processus nécessite la rédaction d’un projet de loi ou d’amendement à la législation en vigueur, la consultation des parties prenantes, y compris l’industrie du tourisme et les spécialistes de la sécurité, la présentation du projet au Parlement pour débat et vote, et en cas d’approbation, la mise en place d’un calendrier de mise en œuvre et la formation du personnel concerné.
Le calendrier n’a pas été précisé par le ministre Alles pour obtenir l’approbation parlementaire. Ce processus sera rapide en fonction de plusieurs éléments, tels que l’agenda parlementaire et le niveau de consensus politique sur la question.
En attendant, il faudra attendre que l’industrie du tourisme et les voyageurs potentiels puissent voir si cette initiative prometteuse se concrétise et quand elle pourra être mise en place.
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